Un après-midi de février 2013, j’ai rencontré Adama Traoré chez lui, à Bamako. Un ami guitariste, Madou Doumbia, était venu le rejoindre.
Deux musiciens dans la cour intérieure d’une concession de Bamako. Recherche d’un accord mélodieux. Regards et présences. Spirale du temps.
Texte critique
« Bamako temps suspendu (2014), le court métrage qui est né de cette rencontre fortuite, est un moment de grâce, de pur bonheur : le temps est bien « suspendu ». Le cinéaste est en visite chez des amis ; il filme spontanément, comme les musiciens improvisent. La caméra va de l’un à l’autre, jette parfois un coup d’œil du côté de la rue ensoleillée, mais toujours revient vers la flûte et la guitare qui nous parlent de l’Afrique, de l’importance de la musique et de la vie qui coule, toujours insaisissable. Point d’orgue au long périple africain de Sylvain L’Espérance, ce court film n’est surtout pas un adieu, plutôt un « au revoir ». » Robert Daudelin 24 images, no 177 (Lire le texte au complet)
2014, 30 minutes
Un film de Sylvain L’Espérance
Avec Madou Doumbia et Adama Traoré, dit Adèse